L’intérêt principal du foil est d’apporter de nouvelles sensations de glisse, mais aussi d’augmenter la vitesse, la maniabilité et les trajectoires possibles lors des descentes au vent. La situation au-dessus de l’eau permet d’avoir un meilleur point de vue que sur une planche classique, de gagner en vitesse, d’analyser les mouvements de l’eau et d’optimiser les trajectoires. Les disciplines phares sont : Wingfoil / Kitefoil / SUPfoil / Surf-Foil / Windfoil et Wakefoil.

Les mêmes inquiétudes en matière de sécurité sont maintenant amplifiées avec l’apparition du foil, qui reste un matériel fragile mais dangereux. Il est donc de notre devoir de récapitulé les règles et de vous fournir quelques éléments concernant les accessoires de protection à privilégier en foil. Que ce soit une Wing Ride, une Swing ou une ECHO avec wishbone, vous constaterez, comme nous l’avons constaté ce week-end, qu’il y a encore quelques vides juridiques en matière de foil. En effet, la plupart des règles applicables sont les mêmes que celles pour une navigation en « paddle standard ». Explications…

Wing : Les règles en matière de navigation en foil

Quelles sont les règles applicables à la pratique du Wing ?

Rien. Si vous cherchez une règle spécifique au « wingfoil » dites-vous qu’il n’y a rien. Malgré un communiqué de la FFVL (Fédération Française de Vol Libre) statuant de l’émergence du wing et de la volonté de l’association d’accompagner la pratique via la création d’écoles, de clubs et l’aide aux adhérents.

Communiqué de presse de la FFVL relatif à la pratique du Wingsurf/Wingfoil.

En somme, aucune règle n’est spécifié. Il faudra alors respecter les règles communes à la pratique du Stand-Up Paddle, à savoir :

  • Ne pas s’éloigner à plus de 300 mètres de la côte et navigation diurne uniquement,
  • Si votre engin n’est pas considéré comme un « engin de plage » (+ 3.5 m et dispose d’un système de réserve de flottabilité), vous pouvez vous éloigner davantage. Attention, vous ne pouvez pas dépasser une distance de plus de 2 milles d’un abri.
  • Au-delà des, 300 mètres, il est impératif de se munir de matériel d’armement et de sécurité basique (toujours dans le respect des 2 miles max d’un abri).

De plus, Conformément à l’article 240-2.05, vous devrez vous équiper :

  • D’ une aide à la flottabilité d’une capacité minimale de 50N ou une combinaison ou un équipement de protection conforme aux dispositions de l’article 240-2.13, s’il/si elle est porté(e) en permanence (combinaison humide en néoprène ou sèche assurant au minimum une protection du torse et de l’abdomen, une flottabilité positive et une protection thermique).
  • D’un moyen de repérage lumineux individuel, étanche, ayant une autonomie d’au moins 6 heures, de type lampe flash, lampe torche, ou cyalume, à condition que ce dispositif soit assujetti à chaque équipement individuel de flottabilité ou porté effectivement par chaque personne à bord.
  • Le leash, constituant un moyen de rester au contact du flotteur, est obligatoire.

Ces derniers points se retrouvent dans les directives de la FFV ci-dessous, concernant la sécurité en lien avec la pratique du foil, que ce soit en bateau, comme en planche.

Quels sont les règles en lien avec la pratique du foil en général ?

Concernant le foil en lui-même, tout semble indiquer que la Fédération Française de Voile (FFV) est maître à bord. Elle indique deux notions importantes concernant les règles d’équipements :

1.       Les dispositions obligatoires (en compétition) :

  • Le port  d’un  équipement  individuel  de  flottabilité  (EIF)  est  obligatoire  en  compétition,  depuis  le  départ sur l’eau jusqu’au retour à terre.
  • Le port d’un casque est obligatoire en compétition, depuis le départ sur l’eau jusqu’au retour à terre.

2.       Les dispositions recommandées (toutes circonstances) :

  • Le port d’un équipement individuel de flottabilité (EIF) est recommandé en toutes circonstances.
  • Le port d’un casque est recommandé en toutes circonstances.
  • La norme EN 1385 est recommandée pour le casque.
  • Le port  d’un  vêtement  ou  équipement  individuel  de  protection  contre  les  chocs  (combinaison  isotherme renforcée, équipement individuel de flottabilité renforcé,…) est recommandé.
  • Sur les parcours de course à la voile, les zones de course des voiliers, engins ou planche à voile à foils  sont  autant  que  possible  préservés  des  routes  de  collisions  prévisibles  avec  d’autres  voiliers,  engins  ou  planches  à  voile,  et  bateaux,  à  l’exception  des  bateaux  d’organisation,  d’arbitrage, d’encadrement ou de surveillance et d’intervention, dont les pilotes sont informés de la conduite à tenir dans le cadre de leurs fonctions et équipés en conséquence.

L’équipement conseillé pour la pratique du Wingfoil

En plus de toutes ces dispositions ci-dessus , nous devons ajouter notre pierre à l’édifice en vous conseillant des accessoires spécifiques pour la pratique du wingsurf. Voici une liste exhaustive du matériel qui, pour nous, est indispensable à tous les wingeurs, débutants comme expérimentés :

  • Un casque aux normes CE et EN1385,
  • Un gilet d’impact et de flottaison (CE50),
  • Un leash téléphone pour la planche (afin qu’il ne s’enroule pas autour du foil, le leash dit « téléphone » est primordial. Un leash pour la wing est aussi fortement conseillé,
  • Des straps (souvent fournies avec la planche).

Casques, gilets, leash et straps, des accessoires indispensables.

Au-delà de ça, pour une sécurité maximale, vous pouvez ajouter :

  • Un sifflet,
  • Un objet lumineux visible au loin,
  • Un bracelet connecté DIAL (pour la SNSM).

Ainsi, vous pourrez naviguer et découvrir ce sport en toute tranquillité.

Pour plus de conseils n’hésitez pas à nous contacter directement en commentaire ou via notre page « contact ».

Amis wingeuses et wingeurs, à très vite sur l’eau !

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